Chez Ferrari, le facteur plaisir de conduite est mesuré par cinq indicateurs différents qui sont utilisés pour fixer des objectifs pendant la phase de développement. Le premier facteur est l’accélération latérale qui détermine la réponse aux sollicitations du volant, la réaction rapide de l’essieu arrière aux sollicitations du volant et, par conséquent, la facilité de prise en main. L’accélération longitudinale, en revanche, se résume à la rapidité et à la douceur de la réponse de la pédale d’accélérateur. Le troisième facteur est le passage des vitesses en termes de temps de passage et de sensation de progression cohérente entre les vitesses à chaque changement de vitesse. Le quatrième facteur est le freinage : la sensation de la pédale de frein en termes de course et de réponse. Enfin, le niveau et la qualité du son dans l’habitacle et la progression du son du moteur au fur et à mesure que le régime augmente sont également contrôlés.
Les modifications apportées à la 296 GTS soulignent encore davantage les lignes nettes et sophistiquées de la 296 GTB. Lorsque la capote est abaissée, il s’agit de l’incarnation la plus élégante du concept d’hybride à ciel ouvert. Son architecture sans précédent pour un Spider ouvre en fait un tout nouveau chapitre dans l’histoire de la marque. La volonté des concepteurs de conserver les principales caractéristiques de la 296 GTB a nécessité une période d’analyse soignée des dimensions de ses composants techniques. L’objectif était clairement de minimiser l’impact des modifications sur la carrosserie extérieure et d’introduire un thème clair, immédiatement reconnaissable, qui résume la complexité du design tout en le traduisant en des formes linéaires abouties.