Ferrari n’a jamais dépassé les 4 l sur ses prototypes sportifs, même lorsque la marque était confrontée aux moteurs américains de 7 litres. Pour compenser cet écart de performances, le V12 de la 330 P2 s’appuyait sur une conception très élaborée avec deux arbres à cames en tête par rangée de cylindres. De même, le châssis était renforcé par des panneaux fixés à l’extérieur du cadre, et la suspension rappelait clairement les monopostes des F1. Après une saison plutôt inégale, ce modèle a ouvert la voie à son successeur, la 330 P3.